Tous les codes visuels, (souvent intégrés de manière inconsciente) contribuent à vous identifier et à vous faire reconnaître. La typographie fait partie de ces perceptions visuelles. Elle constitue même un des piliers de votre identité de marque. Il s’agit donc de la choisir avec soin, comme … une seconde nature.

3 étapes pour bien s’orienter

 

• FAIRE LE POINT

Il y a une différence entre :

  • une typo corporate, pour un site ou une plaquette institutionnelle qui devra persister et représenter la marque de fabrique de l’entreprise,
  • une typo à usage unique pour un document particulier, une promotion, une invitation, qui pourra intégrer plus de fantaisie en collant au thème du document,
  • une typo de blog ou d’application mobile qui demande encore plus de clarté et de lisibilité afin de ne pas lasser ou fatiguer les yeux des lecteurs.

• FAIRE LE TRI

Vous avez tout intérêt à adopter une police de caractère en lien avec votre activité et l’image que vous souhaitez véhiculer.

  • Vous êtes architecte spécialisé dans les constructions modernes contemporaines ?
    Préférez une typo épurée, style bâton, (helvetica, arial, calibri, century gothic)
  • Vous exercez dans les soins zen, bio friendly ?
    Une typo souple, cursive (Ayuthaya par exemple) initiera la douceur et la proximité.

D’une manière générale, pour ne pas faire d’erreur, la neutralité est un choix sans risque. A l’inverse des polices avec empattement (serif en anglais) ou encore des typos « mode/tendance » qui peuvent se « ringardiser » et devenir obsolètes rapidement.

Attention également aux polices créées sur mesure. Elles peuvent « générer des conflits » c’est-à-dire devenir illisibles et/ou désordonner la mise en page des textes selon qu’elles passent d’un ordinateur à l’autre (PC vs Mac par exemple).

• FAIRE LE (BON) CHOIX

Dans tous les cas, avant de choisir une police, une mesure s’impose : la vérification de toutes les possibilités d’utilisation :

  • Certaines polices n’existent qu’en capitales, et ne mettent pas les accents sur les é, è, ê. Ceux-ci sont indispensables pour que votre texte soit lisible et surtout même compréhensible ! ex : un entrefilet de rugby « L’ARTICLE PUBLIE N’EST CONFORME QUE SI LES MELEES SONT AVEREES. »
  • D’autres ne sont pas prévues à la fois pour le print et pour le web. Une contrainte majeure et pénalisante par rapport au devoir de cohérence et de reconnaissance de votre marque.

Dans un prochain article

Comment jouer sur une typo de base et une ou deux complémentaires pour donner du rythme à vos publications et valoriser l’attraction des contenus.

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